Je tiens à rendre hommage à Laura pour son fair-play dan son commentaire. Un bel exemple de sérénité dont certains pourraient s'inspirer.@gynko : ne confondez pas les critiques que je formule envers Laurence de Cock, à qui je ne dois rien, et celles que je fais à l'équipe de Hors-Série, qui fait dans l'ensemble du très bon travail. Lorsque je fais remarquer que la conduite de l'invitée est contestable, je prends en fait la défense de Laura. Il est dommage que vous le ressentiez autrement.Et je ne pense me conduire comme une brute en faisant remarquer que les plans trop rapprochés sont désagréables. Je maintiens que je ne comprends pas quelle est leur utilité et qui ils peuvent intéresser, à part quelques étudiants en dermatologie. Il me semble que s'ils étaient utiles, on en verrait dans les les émissions de plateau que l'on peut voir (par dizaines chaque jours) sur toutes les chaines de télé. Je ne pense pas qu'on puisse faire preuve de créativité lorsqu'on filme deux personnes en conversation et je ne crois pas qu'il soit condescendant de le faire observer. Je suis très surpris de cette levée de boucliers provoquée par quelques critiques ("condescendance phénoménale", "un aplomb extraordinaire" "vous dites n'importe quoi", "pour qui vous prenez-vous", et j'en passe). Quand je dis "surpris", je devrais sire "surpris et ravi" car c'est un spectacle étonnant, qui pourrait être un beau sujet d'étude sur un sujet qui me passionne.
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@ Raphaël. Ne prenez pas la mouche. Je sais qu'il n'est pas agréable de recevoir des critiques. Mais j'espère que vous avez conscience vous pratiquez une activité qui vous expose aux critiques. Essayez de ne pas oublier que chaque fois que vous prenez une décision concernant la réalisation (cadrage, changement de plan, etc...), vous l'imposez au spectateur qui ne peut que subir. Je pense que vous devez écouter les avis même s'il vous sont désagréables. Libre à vous d'en tenir compte.Il est très curieux que vous alliez chercher des exemples dans les interviews télé de ...1972. Coïncidence étonnante (vraiment étonnante !) vous citez une interview de Pierre Dumayet. Or, sur ce même forum, j'ai adressé un message à Judith Bernard (très exactement le 07/10/2014) où j'évoquais les images qu'on pouvait voir autrefois à la télévision et illustrant mon opinion (sur ce qu'il ne faut pas faire) d'une capture d'écran d'un gros plan sur le visage de ... Pierre Dumayet. Voici cette image : Voici un extrait de ce message à Judith : "Puisqu'on parle technique, j'ajoute que les gros plans sont souvent trop "gros". Ces plans "plans poils-de-nez " sont inutiles et souvent indécents. Ils me rappellent les horribles gros plans de l'époque de l'ORTF, abandonnés depuis une quarantaine d'années".Sur ce point, je n'ai pas changé d'avis. Il arrive qu'on voit encore ce genre de très gros plans. Parfois, ils sont malveillants. J'appelle ces plans des "plans Kalfon" (du nom du réalisateur qui sévit le samedi soir dans des émissions telles que ONPC) qui transforment le spectateur en voyeur rigolard, par exemple en montrant le profil d'une Natalie Dessay ou d'un Bogdanoff.En dehors de ces cas particuliers, ces plans intrusifs ne se pratiquent plus guère aujourd'hui et c'est une bonne chose car ils ne présentent aucun intérêt et mettent mal à l'aise le spectateur car ils ne reproduisent pas des situations qui lui sont familières. Lorsque l'on s'adresse à quelqu'un, on s'approche rarement assez près de lui pour le voir tel que le montrent ces cadrages. Je pense que depuis l'apparition, aux débuts de la télévision, des caméras vidéos et des cameras-films à visée réflex (progrès techniques qui conduisaient à des abus par la facilité qu'ils apportaient au cadrage et à la mise au point), on a réfléchi sur la signification des images et on ne fait plus ces erreurs. Un trop gros plan est irrespectueux pour la personne qu'on filme.
Cher Gauthier R, Hitchcock story-boardait effectivement tous ses films. Mais je suppose que si une bonne idée lui venait en cours de tournage, il ne se privait pas de bafouer le story-board. Si la production du film "North by Northwest" a gardé le story-board du film, il serait d'ailleurs intéressant de le comparer au film fini. En ce qui concerne le plan du tunnel, il n'est pas interdit de penser qu' Hitchcock en a eu l'idée au montage en visionnant les plans tournés pour la première scène de train (celle où Tornhill fait la connaissance de la belle espionne) ou qu'il a puisé dans les stock-shots du studio.Cher Hubert_Non_Uber, Vous avez sans doute raison. Mea culpa, donc. Mon interprétation, due à mon esprit pervers et à ma mauvaise connaissance de l'anglais autant qu'à l'accent suédois d'Ingrid, était un peu hasardeuse. Peut-être ai-je également été (obsédé sexuel, vous dis-je) inconsciemment influencé (puisque dans le dialogue Grant-Bergman il est question de bouffe) par une réplique de Laurent Baffie dans "Tout le monde en parle" : à Ovidie, actrice de films X, qui vient de déclarer qu'elle est végétarienne, il fait remarquer que dans plus d'un film, il l'a vue manger de la viande.Je reconnais que je suis tatillon. Je suis surtout paresseux et, plutôt que d'utiliser des arguments complexes pour mettre en évidence le flou des propos de Comolli, je préfère l'illstrer par une erreur en béton, erreur d'autant plus indiscutable - même si elle n'est en fait qu'un lapsus - que sa phrase "on ne peut pas montrer les baisers à l'écran" est immédiatement suivie par un extrait du film montrant une scène de baiser. Murielle et Raphaël, vous êtes cruels avec les invités! :o). Les scène de baisers d'Hitchcock sont tellement "cultes" que beaucoup d'internautes cinéphiles en ont fait des compilations. Je vous laisse les retrouver sur YouTube.
Beaucoup de propos discutables et d'approximations dans le discours de Jean-Louis Comolli, souvent très agaçant dans ses démonstrations et ses certitudes. Illustration : il cite le plan du "train qui entre dans le tunnel" du film "La mort aux trousses" comme exemple de la façon dont Hitchcock contournait du Code Hays et il précise "on ne pouvait pas montrer les baisers au cinéma", ce qui est évidemment faux. Le plan du "train qui entre dans le tunnel" est une blague de potache, un plan coquin tous à fait gratuit qui n'apporte rien au film.En la circonstance, Jean-louis Comolli semble avoir oublié ses classiques et s'emmêle une fois de plus les pinceaux. Le bon exemple qu'on cite généralement est celui de "la scène du baiser" de "Notorious" dans laquelle Hitckcock contourne la règle de la limitation de la durée du baiser, en découpant l'étreinte à l'aide de dialogues : =Zu8JASfWb6ANotons que ces dialogues sont à double sens, puisque Ingrid Bergman évoque "the cock" (en affirmant qu'elle n'aime pas "the cock" et qu'elle préfère "the chicken", ce dont on peu douter...)
Les films qu'on ne peut pas comprendre à la première projection devraient faire l'objet d'un avertissement pour les spectateurs. Quelque chose du genre : "Attention, film expérimental, conservez votre ticket, tarif dégressif pour les séances suivantes".Ou bien : "Avertissement pour les spectateurs habituels des films de Monsieur Alfred Hitchcock : certaines scènes peuvent laisser croire qu'il s'agit d'un film de Monsieur Michelangelo Antonioni".Ou bien : "Ne regardez pas ce film comme vous regarderiez un film ordinaire. Il s'agit d'un chez d'oeuvre indiscutable".Pour les diffusions à la télévision : "Certaines scènes s'assombrissent ou bien virent au vert ou au rouge. Cet effet est voulu ; ne déréglez pas votre téléviseur".Je dis ça parce que lorsque je l'ai vu à la télé, je n'étais pas prévenu que j'avais affaire à un film exceptionnel et j'ai cru que c'était un navet, un ces films d'Hitchcock, tel "L'Etau" dont il a perdu le contrôle pendant la réalisation ("un frèle esquif sur l'océan déchaîné et non un train avançant dans la nuit", aurait pu dire Truffaut) et qui ont été présentés au public alors qu'ils n'étaient pas vraiment achevés.Je remercie donc Murielle Joudet pour m'avoir ouvert les yeux.
Citation (Marc Michel) : "Surinterprétation : Un ordinateur est un outil. Il ne raconte pas d'histoire". C'est l'impression que l'on a certains moments de cette interview. Hervé Aubron voit du signifiant dans le moindre détail. Parfois, on peut avoir l'impression qu'il va trop loin, ce qui fait perdre de la crédibilité à son discours. Par exemple, est-il nécessaire de signaler que le film "2001, Odyssée de l'Espace" a été réalisé en partie dans l'état de l'Utah puisque ça n'a pas de signification ? Si les producteurs avaient trouvé au Mexique ou au Maroc des décors mieux adaptés, c'est là que le film aurait été tourné. Même remarque sur le fait que certains matériels utilisés par les Mormons "ressemblent à des circuits imprimés". On peut affirmer que ces observations sont sont totalement inutiles et même nuisibles. Ces détails ne sont que coïncidences. Y voir du sens relève de la croyance, de l'irrationnel, de la pensée magique. Je me demande si j'ai bien compris l'essentiel de l'analyse d'Hérvé Aubron. J'ai presque envie de dire " j'espère que j'ai mal compris", tellement ses propos me laissent sceptique. Par exemple je ne vois pas (pas du tout , dirais-je même) la relation qui existe entre les logiciels qui permettent de réaliser des images de synthèse et ce qu'Hervé Aubron appelle "la modélisation de l'émotion". Pour moi, le studio Pixar est un studio qui produit des films d'animation en images de synthèse, point barre. Je ne nie pas le fait que ces studios ont un talent particulier pour susciter l'émotion chez les spectateurs, mais je ne vois pas du tout le rapport qui existe entre la technique qui permet de modéliser des personnages et des décors, d'une part et l'écriture de scénarios, d'autre part. Et, de toute façon, même si on parvenait à utiliser l'ordinateur comme aide à l'écriture de scénarios (pour "produire de l'émotion"), pourquoi les films réalisés en images de synthèse seraient-ils les seuls à pouvoir les utiliser. Ces "données" pourraient aussi bien servir à l'écriture de romans ou se scénarios de films traditionnels.Il me semble d'ailleurs que les étranges interrogations qui tourmentent Hervé Aubron (dont on n'arrive pas à bien comprendre si elles créent chez lui de la crainte ou de l'espoir) ne sont suscités que par le studio Pixar. Bizarrement, il semble penser que DreamWorks, par exemple "ça ne le fait pas". Les autres studios spécialisés dans l'animation en images de synthèse ne produisent pas ces étranges vibrations. Il ne sent cette magie, ces ondes mystérieuses émises que dans les productions de Pixar. On notera d'ailleurs qu'il ne dit jamais "la société Pixar" ou "le studio Pixar", mais "Pixar" tout court, comme s'il parlait d'une personne et comme s'il faisait tout pour oublier que cette société emploie des centaines de techniciens et d'artistes dont les tâches, souvent très techniques (comme dans les studios d'animation traditionnels) sont définies avec précision et n'ont rien de magique. Leurs fiches de paye (avec le décompte des heures-sup' majorées, on l'espère) sont peut-être réalisées par le même ordinateur qui modélise des toisons de monstres.Je ne sais pas si Murielle Judet mesure la puissance du Scud quelle balance à Hervé Aubron en affirmant benoitement, dans la deuxième partie de l'émission que, si on y réfléchit bien, dans le fond, Spielberg lorsqu'il a réalisé son premier film (Duel) faisait déjà du Pixar (je ne cite pas le mot à mot, mais j'espère ne pas trahir les propos de Murielle). Bien entendu, "Duel" n'utilisait pas la moindre image de synthèse, ni l'aide d'aucun ordinateur. Cette remarque ne semble d'ailleurs pas émouvoir Hervé Aubron, alors qu'elle fiche par terre toute ses belles théories. Si je devais résumer l'impression que me donne cet émission, c'est qu'Hervé Aubron, au lieu d'essayer d'analyser sereinement et avec du recul les techniques utilisées pour faire rêver le spectateur, se met lui-même dans un état de spectateur enthousiaste et se conduit un peu en groupie. Cette impression est probablement fausse. C'est pourquoi j'ai pris soin de faire remarquer que je n'ai sans doute pas bien compris la démarche d'Hervé Aubron.Mais je dois avouer qu'en visionnant cette interview, j'ai été titillé par le désir (vite réprimé) de suggérer à Hervé Aubron, qui possède manifestement uns imagination luxuriante et qui excelle dans l'écriture de belles histoires, de proposer ses talents de scénariste à la société Pixar. Il pourrait inclure la présente émission dans le portfolio accompagnant son CV. 2ff7e9595c
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